Vincent s’est produit sur le plus grand lac souterrain d’Europe pour emmener tout un public dans un voyage flottant et onirique au cœur de la basilique sonore qu’est la grotte de Saint-Léonard (2023, Valais). Il s’est immergé dans une chambre noire pour sonoriser la trame vibratoire des œuvres picturales hypnotiques du plasticien Cesar Henao (2021, France). Il a joué dans une salle d’accouchement d’un hôpital pour accompagner une naissance (2022, Rennaz), dans une yourte au Healing Heart Festival (2022, Genève), sur le piano de Rachmaninov au Château Fallot pour un concert Piano Solo (2024, Lausanne). Il a produit en 2022 des immersions sonores autour du silence sonique à l’issue desquelles André Lappert transmet ses connaissances de l’art acoustique et échange avec Vincent autour de la trame vibratoire sonore. Il a été invité par la Fondation Pierrette Micheloud à agrémenter de sa musique la cérémonie de remise du Prix de poésie (2021, Lausanne). Il a donné son premier concert immersif caritatif pour l’association Mahasukha Suisse à la Maison Burnat (2024, Vevey). Il a créé un atelier de transe sonore hypnotique à double lampe hypnagogique pour le public de la Journée Mondiale des Soins Palliatifs de palliative vaud (2024, Morges). Pour un public de médecins et de neuroscientifiques, il a guidé des sessions de Sound Meditation lors de la Conférence ALPS (Awareness Lectures on Psychedelic Science (2024, Aarau). Fin 2024, Vincent lance son projet LiAUDES – recueillement et salutation à l’aube en silence et en musique dans des lieux à l’architecture sacrée (Église de St-Saphorin – Lavaux, prestation gratuite). Pour l’écoute collective du podcast Telling Death, il a eu l’opportunité de guider un concert sonore immersif comme induction propice à l’écoute du thème de la mort (2024, Théâtre de Vidy-Lausanne). Il a dirigé une masterclass de chant diphonique en 2024 pour la branche suisse romande de l’European Voice Teachers Association. Il a invité tout un public à une immersion sonore dans une cave viticole de Lavaux (2025, Treytorrens) où une partie des auditeurs a pu s’installer dans des cuves à vin évidées, faisant tantôt office de caisson d’isolation sensorielle, tantôt d’amplification sonore, et à l’issue de laquelle une méditation en silence a permis de déguster un vin directement tiré d’un fût immergé musicalement. Il a été appelé par l’Université de Fribourg en tant que musicien et enseignant-expert pour faire vivre un concert hypnotique en Master de médecine (2025, Église Cantorama) et inviter à la connaissance de la phénoménologie de conscience.

Vincent est baigné par le chant et la musique dès sa naissance (et même avant); sa mère chante dans le chœur de l’Opéra de Berne et son père est membre d’un octuor d’hommes semi-professionnel. Après un premier élan vers la percussion, il étudie le piano dès l’âge de 6 ans, au Conservatoire de musique de Fribourg et pratique le chant choral aux Marmousets de Fribourg. Dans ses études de piano classique, il développe une propension à jouer et interpréter la musique à sa manière, notamment dans un style percussif et libre. S’ensuivent la découverte du piano jazz à l’adolescence et l’étude de la théorie et de la composition musicale jazz qui lui offrent une nouvelle dimension à sa spontanéité.

Sa carrière universitaire de médecin l’éloigne du piano familial et de ses études de musique au conservatoire. Privé de son maître instrument, il plonge alors dans l’apprentissage d’instruments « nomades » et de percussions en tous genres. Il développe un goût prononcé pour la musique harmonique et pour des techniques musicales très peu connues dans les années 90, se passionne, en autodidacte, pour le didgeridoo et la guimbarde et a la chance de participer aux premiers ateliers de chant diphonique donnés en Suisse par David Hykes (USA) et Christian Zehnder (CH). Il donne quelques concerts intimistes (chant diphonique & didgeridoo) avec David Hykes dans des magnifiques chapelles de l’Oberland bernois puis séjourne à Grenade où il s’initie au flamenco parmi les gitans. Il apprend la frappe de main (palmas) et les bases de la danse flamenca afin d’exercer le ressenti et le mouvoir du corps en résonance à la musique.

Amoureux, inspiré des musiques du monde, Vincent continue son exploration. Il se passionne pour les grands tambours chamaniques, apprend l’accordéon, le concertina, le mélodica, le handpan, et invente une approche percussive et harmonique des cloches de vache de ses régions d’origine (Fribourg et Vaud).

Tous ces instruments peuplent son atelier d’exploration du son et inspirent ses compositions, ses improvisations et ses orchestrations musicales. Il se plaît à mélanger, combiner et réinventer leurs univers artistiques en y superposant ses différentes techniques vocales. Ainsi se développe son jeu musical en un art sonore combinatoire de style atypique.